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Heurts entre police et habitants après le grave accident d’un jeune en scooter
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Illustration. Une voiture de police en intervention, le 15 janvier 2019, à Paris. — Clément Follain / 20 Minutes
De brefs heurts ont opposé jeudi soir les forces de l’ordre et des habitants d’un quartier sensible de Lyon après un accident de scooter qui a grièvement blessé un adolescent du quartier la veille, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon la mairie, des affrontements ont opposé en début de soirée des jeunes du quartier de La Duchère, dans le 9e arrondissement, à des policiers intervenus après une série d’
incendies volontaires de poubelles et de voitures. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, selon la même source, qui a précisé que le calme était revenu vers 20 heures.
Douze interpellations
Selon la préfecture, six véhicules ont été brûlés et douze personnes interpellées. Une compagnie de CRS est venue renforcer les effectifs de police déployés sur place, a-t-elle précisé.
Selon la mairie ces tensions « font suite » à l’accident mercredi d’un jeune de 13 ans dans le même quartier sensible. L’adolescent, qui était toujours hospitalisé dans le coma jeudi, ne portait pas de casque au moment de l’accident. Selon la presse locale, des jeunes du quartier assurent que le scooter était poursuivi par une voiture de police banalisée, ce que la préfecture a formellement démenti.
« Une situation complètement anormale »
Le maire EELV Grégory Doucet, qui s’est rendu sur place, a appelé au calme. « On doit continuer à apaiser. Ce soir c’est monté d’un cran. Avec un accident et quelques rumeurs ça peut s’embraser facilement », a-t-il commenté sur BFM Lyon.
« Nous connaissons une situation complètement anormale », a pour sa part déclaré au Progrès le proviseur du lycée La Martinière Duchère, devant lequel les heurts ont eu lieu. « L’internat continue de fonctionner ce soir (…), demain (vendredi) vraisemblablement, nous ne reprendrons pas les cours pour donner la possibilité à notre personnel de se retrouver, pour leur donner une explication », a-t-il assuré au Progrès.
Le parquet de Lyon n’était pas disponible jeudi soir pour commenter ces informations ou annoncer l’ouverture d’éventuelles enquêtes sur ces faits.
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